de SALTA à CAFAYATE

Publié le par Eric et Noëlle

Salta est la porte d’entrée des vallées calchaquies. Celles-ci forment une boucle de 520 kms de long et nous leur consacrerons 3 jours.

Ces vallées ont revêtu lors des périodes pré-inca, inca et coloniale une grande importance comme voie de transit du nord vers le sud et comme centre de peuplement car irriguées par les neiges des montagnes qui culminent à l’Ouest à plus de 6300m. La richesse des civilisations qui les ont occupé explique le nombre important de sites archéologiques découverts récemment. Elles sont aussi dans la mémoire collective un des rares lieux de résistance durable des Indiens calchaquis (qui veut dire courageux en inca) à la pénétration espagnole.

 

Le premier souci est la location de la voiture pour 3 jours, nous sélectionnons Noroeste qui nous propose une Volkswagen polo pour 700 pesos. Vamos ! Prise de possession à 9H00 et début du périple. Sortie sans encombre de la ville, il suffit de conduire comme les argentins « à l’italienne » !

 


La vallée du rio Guachipas que nous remontons en direction de Tucuman est couverte de plantations de tabac, premier arrêt au bord du lac-barrage de Cabra Corral, désert en ce lundi, mais très fréquenté le week-end, en témoignent les bateaux de promenade et surtout les énormes villas qui occupent chaque promontoire.

 


 

 

 

 

 

 

Seuls compagnons des chevaux et poulains, aigrettes et autres hérons et un faucon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La route égrène des bourgs de moins en moins nombreux, le dernier, Alemana (rappel des colons allemands) est accessible par un vieux pont métallique qui franchit le rio à coté d'une vielle maison abritée par son arbre bouteille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un bruit assourdissant dès que nous sortons de la voiture, ce sont des sortes de cigales dont le bruissement couvre tout !

 

 

 

 

 

 

Le tourisme automobile montre ses limites, d’une part il permet d’accéder à plus de sites, plus rapidement mais il ne favorise pas la découverte des lieux trop vite traversés.

Nous abordons pendant 35kms la quebrada de las Conchas, il faudrait s’arrêter partout, chaque virage est l’occasion de la découverte de formes non seulement étranges mais de multiples couleurs.

 

 

 





Des sites particuliers méritent un arrêt plus long : encore une Gargantua del Diablo, celui-ci s’est niché partout !


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



mais surtout l’Amphithéâtre un entonnoir de 150 mètres de haut creusé dans la falaise 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et dont l’acoustique attire musiciens et chanteurs (regardez bien, en bas, au fond et à gauche) qui logent on ne sait où dans ce désert de pierres.

 

 

 

 

 

 

 

et là vers la sortie, au milieu, à gauche...une "petite" Noelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis d’autres noms : l’Obélisque,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les Châteaux, 

 

 

el Caracole (l’escargot) désignent des lieux remarquables…

 

Une longue descente chamarrée, la traversée de gués,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


puis de vignobles annoncent l’arrivée sur Cafayate (prononcer Cafatchaté).

 

Auparavant à 5kms du village nous rejoignons la mythique route 40 qui arrive tout droit de Patagonie, que nous allons emprunter demain…..et que nous retrouverons dans quelques semaines.

 

Premier souci prendre une douche, il fait bien sur très, très chaud.

 

A l’écart dans une petite rue se présente l'hôtel « los Sauces », il semble tout neuf. Une grande chambre à rez-de-chaussée avec porte fenêtre sur le jardin et la piscine nous assurent ce que nous cherchions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le repas au "Terruno"sur la place principale, est très classe : gros steak argentin « bleu », vin rouge et blanc du pays.

A noter que les vins sont des vins de cépage nous retrouvons des noms bien de chez nous, par ordre d’importance : le Malbec, le Cabernet, le Sauvignon, le Merlot, le Syrah, le Chardonnet.

Si l’on ajoute les tonneaux, importés de France, il y a un peu de notre pays dans nos verres.

Seul bémol que nous découvrirons demain les vignobles sont irrigués ce qui permet certes des rendements inconnus chez nous mais nuit un peu à la qualité des vins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réveillés par un vacarme de cris d’oiseaux qui se bagarrent, nous n’avions pas reconnu ces charmantes petites bêtes mais ce sont des perroquets sauvages (comme à Cuenca) qui colonisent un des arbres.

 

 

Nous profitons de la wifi pour donner des nouvelles aux enfants et vous blogger, chers lecteurs, un article…

 

En conséquence, nous quittons le bourg peu avant midi après un petit détour pour photographier les vignes de Don Mamino…le Malbec d’hier soir.

 

 

Publié dans ARGENTINE

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