SALTA
Arrivée à Salta (près de 500000 habitants) fausse impression de plaine nous sommes encore à 1800m d’altitude.
Difficulté à obtenir une chambre d’hôtel un congrès de traumatologie va se tenir en ville.
Nous y restons une semaine entrecoupée par 3 jours d’excursion dans les vallées calchaquies (voir blog Cafayate-Cachi).
A notre retour de Cachi, le 3 décembre est la journée du médecin, j’en profite pour me payer une crise de tachycardie avec baisse de tension (fatigue accumulée et chaleur) et tester une clinique de cardio.
Locaux pas terribles mais grande chaleur humaine du personnel, tout le monde se fait la bise – patients et médecins – grande disponibilité des infirmières qui tapent la causette avec les malades. Bien sur les échanges sont limités par la barrière de la langue mais tout le monde est aux petits soins c’est le cas de le dire. On me relâche 24H après, plus de peur que de mal !
Noëlle pour venir me voir utilise à fond les bus (4fois en une journée)…mais là, il faut 1,25 pesos de monnaie à chaque voyage car le chauffeur n’a pas de billet et n’a pas de monnaie et comme en ville personne n’en a, c’est la galère !
On nous avait promis une chaleur étouffante... c’était vrai ! mais celle-ci va se résorber pendant notre séjour et se terminer en bruine bretonnante, donc fraîche. (23°C nous ressortons les polaires).au grand dam de Noelle qui n'a plus de prétexte pour manger des glaces.
Par contre pas d’excursion sur le train le plus haut du monde – tren a las Nubes- arrivés à la gare on nous annonce que le dernier est parti ce matin à 8H, le prochain dans 3 mois !
Autour de la gare petite ballade dans le quartier Balcarce, pseudo far-west
et bars branchés night que nous ne fréquenterons pas …le cœur d’Eric !
Fausse impression également de nous retrouver en Europe : circulation – animation – commerces (il y a même en centre ville un Carrefour) mais quand même encore mixité de la population composée pour 1/3 d’indiens qui sont pour la plupart « assimilés ».
Salta est une ville animée, nous profitons des agences de compagnies aériennes pour réserver nos vols intérieurs.
L’escale technique se poursuit par banque, coiffeur
(mais pas celui-là),
et renouveler les produits de toilette (L’Oréal – Oral B, toutes les marques sont disponibles).
Le cardiologue ayant sugéré le farniente, de grandes promenades à pied nous permettent de flaner dans les rues pietonnes
fréquenter les terrasses,
de découvrir le centre et sa cathédrale
un monument à la fraternité franco argentine dans un grand parc adjacent,
Mais tout cela a ses limites la ville n’ayant pas d’attraits particuliers
Salta ressemble par certains aspects à une ville d’un pays émergent, si certains ont surmonté la crise d’il y à 7 ans qui à vu la ruine du pays (alignement de l’économie sur le dollar) et roulent dans des belles voitures, beaucoup de Peugeot et Renault fabriquées ici sont dignes de figurer dans les musées de vieilles bagnoles. D’autres ont perdu entièrement leur retraite ou leur boulot, en témoignent les centaines de vendeurs ambulants de fruits et légumes dont beaucoup d’illégaux. La Ville tente de mettre le holà, mais ceux-ci se sont révoltés et sont venus caillasser un bâtiment municipal !
Beaucoup de mendiants aussi, mais nous ne voyons pas les nombreux aveugles comme à la Paz où ailleurs dont les yeux brulés par le soleil d’altitude n’ont pas reçu les soins nécessaires en temps et en heure.
Visite du musée : salles plutôt intéressantes sur l’histoire de la ville et sa participation à la révolution, les autres salles sur les cultures pré inca et coloniales sont pour la plupart une révision de ce que nous avons déjà vu précédemment, à l’étage belle galerie donnant sur la grand place.
Comme toute grande citée, exposition de sculptures modernes devant le musée et sur sa lanterne la girouette très populaire.
Dimanche, seuls les tours organisés et quelques restaurants à touristes fonctionnent.
Lors de notre ballade, nous croisons une manade en pleine ville...
Repérons une maison art déco,
un breton qui s'est installé,et bien sur fait des crepes !
Eric s’achète un nouveau chapeau…dans un kiosque à souvenirs.
Demain, vol pour Iguazu...